Matériel : entre Cocotte et Poche à douille


Cocotte et Poche à douille

Je ne pouvais pas commencer cette rubrique autrement que par mes cocottes et poches à douilles préférées !

Cocottes

Une bonne cocotte en fonte, c'est certes un investissement, mais vous aurez le retour dans l'assiette à chaque fois que vous l'utiliserez !
J'en ai trois :
Une Staub ovale, idéale pour les rôtis, qui passe du feu au four sans problème de bouton de couvercle à dévisser !


Une Le Creuset ronde en fonte émaillée, parfaite pour les soupes ou viande en morceaux et, pour finir, une petite Frontignac, achetée un peu par hasard, grâce à une super promo car j'en voulais une petite pour les sauces ou pour un repas à deux.





Poche à douille

Il existe maintes sortes de poches à douille !
A proscrire, les poches réutilisables en tissus. Hyper bactérien, à moins de les faire bouillir après chaque utilisation.
Les poches jetables, oui, mais pas n'importe quoi : il faut un plastique suffisamment épais pour ne pas qu'elle vous explose à la figure (cela m'est arrivée une fois : maquillage version masque intégral et déco de la cuisine refaite en projections de chantilly !) ;
donc une poche jetable, mais assez épaisse, suffisamment longue pour bien la remplir et avoir assez de mou pour bien la tenir en main et suffisamment souple pour la vriller.
Pour ma part, je suis assez content de ma poche en silicone souple Scrapcoocking. Facilement lavable, souple, réutilisable... un seul inconvénient, un peu courte. Je vais donc prochainement en racheter d'autres en silicone mais plus longues...

Pour macaronner

Évidemment, difficile de faire des macarons sans robot ! Mais je vous renvoie la rubrique robot ci-après.

Une balance

Bon il y a les Téfal... mais il n'y a pas que les Téfal ! Et pour en avoir eu une qui m'affichait des poids fantaisistes (avec des piles neuves !) ma préférence va aux Soehnle.
La première m'a lâché après 7 ou 8 ans de bons et loyaux services. Et j'ai racheté sa petite soeur. Son prix : moins de 30 euros.


Un thermomètre sonde

Bon, si on maîtrise la cuisson du sucre, on peut estimer les 118°C ou 121°C à l'oeil. Mais ce n'est pas donné à tout le monde !
Et un thermomètre sonde vous servira également pour vérifier la cuisson de vos viandes.
Son prix : moins de 40 euros.





Tapis en silicone pour macarons

Bon, si vous êtes un pro de la poche à douille, vous pochez sans doute vos macarons à l'oeil, sur votre feuille de papier sulfurisée, sans masque en dessous.

Si ce n'est pas le cas, un tapis en silicone pour macarons vous sera très utile, et vous verrez que, même avec cela, ce n'est pas si évident que cela d'être parfaitement régulier !
Pour en avoir essayé plusieurs modèles, ma préférence va aux Mastrad, plus fines et plus souples que les Lékulé, à mon avis trop épaisses donc un peu isolantes et avec un petit cercle central sur lequel le macaron tend un peu à s'accrocher s'il lui manque une minute de cuisson.


Qui dit poche à douille dit... douille

Ma préférence va aux douilles métalliques, plus fines, donc plus précises. 
Une N°8 pour pocher les macarons ; une N°11 ou 12 pour les choux.
Par contre, les douilles métalliques sont plus chères






Corne et maryse

Deux accessoires qui ne vous coûteront que quelques euros, indispensables pour macaronner, mais pas que...

La corne vous permettra, sur son côté plat de pousser le contenu de votre poche à douille, de son côté arrondi, de parfaitement racler vos bols et saladiers. Dans l'idéal, achetez-en deux (moins de 5 euros) car si vous l'utilisez pour racler votre bol, vous ne pourrez pas l'utiliser de l'autre côté sans vous en mettre plein les doigts !

La maryse vous permettra de racler bol, saladiers, casseroles... Pour ces dernières, elle doit résister à la chaleur ; donc pas de plastique !
Elle doit avoir un manche assez solide (j'en ai déjà cassé une !) et le bout doit être suffisamment fin et souple pour s'adapter à la forme de vos contenants mais doit être suffisamment rigide pour vous permettre de mélanger des préparations assez épaisses.
Dans l'idéal, achetez-en une de chaque


Couteaux et aiguiseur

Ce soir, ras le cul-de-poule des couteaux qui ne coupent plus assez et sur lesquels il faut appuyer pour couper !
L'aiguiseur est donc de sortie !

Pour les couteaux, pas de couteaux en céramique à  la maison !
Mais deux sets de couteaux, un Berghoff, un Sabatier, avec, dans chaque, deux couteaux d'office, un court, un plus long, un couteau de chef et un couteau à trancher. En plus de cela, un filet de sol pour lever les filets de poisson, et un couteau Santoku (couteau de chef japonnais).


Avec de tels couteaux, pas question de les aiguiser au fusil : il faut parfaitement maîtriser le geste au risque d'en fausser le fil.
Je conseille ce petit aiguiseur électrique (moins de 35 euros) : les deux fentes de gauche servent à aiguiser les deux côtés de la lame, les deux de droite d'en refaire le fil.
Par contre, le moteur est léger, il ne faut donc pas appuyer, mais juste poser la lame dessus.




© Cocotte & Poche à douille, 2015


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